COLLÈGE MODERNE de JEUNES FILLES d'ORAN
Cliquez
sur l'image pour l'agrandir
l'Administration |
les professeurs : 1ère partie |
les professeurs : 2e partie |
COMMENT J'ARRIVE à 2000 ÉLÈVES au COLLÈGE ...
Pour estimer le nombre d'élèves on va prendre une moyenne de 35 élèves par classe. Sachant qu'il y avait 12 classes de 6° cela donne une pyramide (abandon-redoublement)
- 6° = 35 x 12 classes = 420
élèves
- 5° = 35 x 11 classes = 385
élèves
- 4° = 35 x 10 classes = 350
élèves
- 3° = 35 x 9 classes =
315 élèves
- 2° = 30 x 7 classes =
210 élèves
- 1° = 30 x 6
classes = 180 élèves
- T = 30
x 5 classes = 150 élèves
TOTAL
2010 élèves
Nombre de
classes : 60
Enseignants
(1960). = 78 (+EPS) donnant chacun une moyenne de 22 heures de cours ...
soit 1 716
heures de cours par semaine + heures d'EPS
... soit 1716 heures/60
classes = 28 heures de cours par semaine (classes et enseignants optimisés
à 100%)
et 24 heures
maximum de cours effectifs par élève.
Compte tenu
du "Jeudi" on aurait (avec le samedi matin) 4 1/2 jours par
semaine de cours (EPS compris) ... soit
6 heures.de cours/jour x 4 jours = 24 heures
effectives/semaine.
Ceci corroborerait
l'estimation des 60 classes et du nombre d'enseignants.
Il serait
intéressant que vous essayez de reconstituer un emploi du temps type en classe
de 3°.
Tout ceci bien
entendu est une tentative de reconstitution des effectifs de ce
Collège.
Autre
réflexion :
Établissements
(Garçons et Filles-Public et privé) en 1960
du second degré G+F |
15 000 |
Écoles techniques G+F |
5 000 |
Écoles primaires |
40 000 |
Maternelles |
10 000 |
En apprentissage privé (courant à l'époque) |
???????? |
Total
= 70 000 élèves scolarisés pour une population de 150 000
Français et 150 000 Musulmans à Oran.
Sachant que la
scolarité était obligatoire y compris chez les musulmans jusqu'à 14
ans ... que le nombre de musulmans dans le secondaire chutait à 15 % des
effectifs au lieu de 50% (souvent décision de la famille ... pour les filles
surtout), je pense que ce chiffre de 16 000 élèves dans le second
degré n'est pas loin de la vérité.
- Second dégré : 15 000 donne 8000
Garçons (Lamoricière-Ardaillon-École Normale- Écoles Privées
Religieuses ou Laïques)
et 7 000
Filles (Lycée Stéphane Gsell 2500 + Écoles Privées
Religieuses 1500 + Laïques 1000+CMJF
2000).
Bien entendu je
n'ai pas de chiffres officiels, et c'est à une ESTIMATION que je me suis livré,
en me basant sur la connaissance que nous avons du nombre d'écoles, de leur
taille, de la population oranaise, des sites de Mémoire des Français d'Algérie,
des ratios de l'époque etc....
Si l'un (l'une)
de vous apportait un éclairage différent, étayé, je serai ravi de le (la)
lire.Tout ce qui peut éclairer notre passé est important.
Note:
Aujourd'hui ON VEUT amener 80% des jeunes en classe du BACCALAURÉAT
(complètement galvaudé) en arrangeant la sauce pour qu'ils l'obtiennent
pratiquement tous en une ou deux tentatives.
En 1960 à ORAN,
les Écoles Techniques (DCAN-CFA-KARGUENTAH etc ...) les Centres d'Apprentissage,
ne nous destinaient pas à "Présenter le Bac" mais à acquérir les connaissances
nécessaires pour devenir au moins de bons techniciens, ou
praticiens.
Combien de nos
copains (copines) avec le Brevet en poche, s'attaquaient au métier
d'Instituteur, complétant sur le tas leur formation.?
Quant à ceux et
celles qui arrivaient à décrocher le BACCALAURÉAT, c'était pas du TOC
!