les jeux de garçons ...

 

 Le tour de France   : juillet 2003
Nous sommes en plein cœur l'évènement...pendant le mois de juillet, sur les trottoirs de tous les bâtiments, florissaient des tracés à la craie "de notre tour de France à nous".
Le but (je ne le dis pas pour ceux qui étaient là-bas...
EUX, je sais, ils savent, mais plutôt pour ceux qui nous liront et qui diront "mon père y était"), par poussettes successives, faire avancer les vélos (représentés par une capsule de bouteille).
Il ne fallait absolument pas sortir du tracé autrement, sinon il fallait repartir du "point étape" le plus proche et recommencer.

Jean Baptiste DURA : A quelques jours du départ du tour de france je me souviens que nous suivions les étapes en déssinant à la craie des parcours sur les trottoirs et nous poussions nos "Platicos"(des capsules de bière ou autres dans lesquelles nous avions fait fondre de la cire avec des photos ou des dessins) ; Il est possible que certains , de mon age , s'en souviennent .
Je ne suis pas sûr , mais il y avait à l'époque des équipes nationales enfin je crois . !!!

André SCHWEITZER : Dans ma capsule, j'avais même mis une photo de Jacques Anquetil...comme j'étais fier !!!.

 


Le "AROZ QUE QUEMA" :
Ce jeu consistait a, rouler le mouchoir pour en faire un fouet, celui qui faisait la MÈRE , donnait une définition d'un objet, d'un fruit, d'un légume ou que sais-je encore , et celui qui trouvait l'objet en question fouettait tous les autres , et au bout de 5 minutes , la Mère criait  AROZ QUE QUEMA , et tous les autres fouettaient  celui qui avait trouvé le fruit etc....jusqu'a ce qu'il se souvienne et qu'il prononce le nom de l'objet. C'était effectivement débile... mais comme on s'est régalé de jouer a ce jeu.
ATTENTION : certains mots peuvent choquer, notamment fouetter. Mais rassurez-vous, on était avant tout mort de rire...et vous avez déjà essayer de "fouetter" avec un mouchoir...surtout qu'à l'époque les shorts étaient BEAUCOUP plus résistants que maintenant... et puis on n'avait pas de Game Boy et autre m...e que nos enfants ont aujourd'hui.
 


Le Burro Flaco (l'âne maigre) : merci à Monsieur Joseph ALFONSI pour le dessin (le 3 février 2005)

Cliquez sur la photo pour l'agrandir un souvenir de notre ami Robert PEREZ :
Pour nous du A1, c'était un des jeux préféré durant les vacances.
Lieu: Près de l'entrée du B.3 Côté concierge et poste. Le  matin, il y avait toujours de l'ombre, et une odeur me revient, celle du Crésyl, utilisé pour le nettoyage des trottoirs à cet endroit là.
Participants: les DURA/PEREZ/DEVOS du A1 et les LLEDO - EGEA - LACOURT - PEDRENO - FERNANDEZ - etc ... du B3. Celui qui est contre le mur, s'appele "LA MERE". Il sert d'amortisseur à la tête du Burro, qui en principe va supporter la plus longue charge, car les sauteurs de l'équipe adverse, vont s'élancer à tour de rôle et le plus en avant possible. Je vous laisse continuer d'expliquer les règles et autres petites astuces et tricheries.................
Quand le dernier sauteur était "monté" sur le burro, on comptait jusqu'à .....10....? en gesticulant pour faire "crever" le burro, qui s'il s'écroulait, avait alors perdu.
Si le burro tenait bon, alors une autre partie commençait, avec cette fois-ci, un changement des rôles........et le règlement de comptes.....(coups d'éperons....pincements.......et..........DATTES ou "GUEMS"....radicales pour faire s'écrouler le burro.
Et la bagarre à coups de poings, de pieds, de baffes, commençait entre un des burros et son "martyriseur".
- Ouais, ouais, il m'a "pêté dessus"....ou...il a voulu me mettre une datte exprès  en faisant semblant ce pourri, pour que je m'écroule.....je vais le tuer....
Burro Flaco se terminait toujours en bagarre.
 


Le caricot : à venir


Le pichak : à venir


Le Stack (souvenir d'André): le 29 février 2004
Le nom que l'on donnait au lance-pierres. Je l'utilisais peu aux HLM, mais je le maniais avec dextérité à la ferme chez mes Grands Parents qui habitaient la ferme AUPY  à El Gaddah (environ à 50 kms d'Oran sur la route de SIDI-BEL-ABBES). J'y passais toutes mes vacances, et parmi oliviers, amandiers et vignes environnantes, je mettais en pratique ... la théorie du lance-pierres ... les oiseaux ils devaient rigoler quand ils me voyaient arriver avec "mes sabots" et mon stak ... mais c'était pas grave ... on passait de superbes journées. De mémoire j'ai fait une plan de ce paradis ... et il y en avait beaucoup à l"époque ... où Pieds-noirs et Arabes vivaient ensemble leur vie quotidienne...
Mais c'est aussi un objet qui m'a "peut-être" sauvé la vie ... je m'explique :
Cliquez sur la photo pour l'agrandir Étant radioamateur, pour pouvoir entrer en contact avec les radioamateurs à travers le monde, il faut avoir des antennes, et pour que ces antennes soient efficaces, il faut qu'elles soient le plus haut possible.
Au bas du terrain qui entoure le terrain, il y a des platanes (trônant à plus de 20 mètres de haut). Comme à mon âge, je n'ai plus la même agilité qu'à 20 ans, comme je n'ai pas encore appris à voler, mais SURTOUT comme j'ai envie de voir grandir mes petits-enfants, j'ai décidé de mettre en application les leçons que m'avaient données mes grands frères sur le stak (là il a fallu faire un retour en arrière ... et c'est je crois la première fois ... du moins depuis très longtemps ... que je retournais là-bas...c'était en 1998). J'ai donc construit un stak...comme je suis aussi pêcheur, j'ai pris du fil à pêche. Et me voilà parti aux pieds de mes arbres.
Après plusieurs tentatives (cela m'a pris quand même une journée), j'ai réussi à faire passer un gros plomb (auquel était accroché mon fil de pêche) par dessus un des platanes. J'ai alors attaché une drisse au fil de pêche...mais cela aurait été trop simple si cela avait marché du premier coup. Disons qu'après 5 tentatives le tour était joué. J'ai pu alors monter depuis toutes les antennes que je voulais. Depuis pour "accrocher" mes antennes j'utilise mon arme favorite ...le stak.
Voila comment il y a maintenant 6 ans le stak ... souvenir de ma jeunesse ... est redevenu d'actualité ... et m'a "peut-être sauvé la vie" ... en m'évitant des manipulations dangereuses à près de 20 mètres du sol à un âge où il vaut mieux avoir les pieds sur terre .


La Bilotcha (par notre amie Marie-Christine) :
En attendant que quelqu'un fasse mieux que moi, j´ai construit, ce week end, avec un immense plaisir notre traditionnelle "bilotcha". Il faut si peu de moyen ! bilotcha.jpg

De la ficelle, du papier kraft ou papier cadeau, du roseau et de la colle à papier que mon père fabriquait lui même, avec de la farine et de l'eau.

J´ai hâte d'aller le faire voler avec mes petits enfants. Le seul problème que je peux maintenant rencontrer estdans l´équilibre des trois tirants. C´est à régler.

" Si tu le vois danser et piquer de droite à gauche, me dit mon père, c'est que la queue est trop courte, tu dois en rajouter !"

 Pour le mode de construction, s'il interessait un jeune Papy des HLM, ou pourquoi pas une Mamy, s´adresser à Marie-Christine. Je vous promets beaucoup de plaisir.

 

 


La Bilotcha (par notre ami Jean-Baptiste DURA - Bt A1 - 2e entrée - 5e) :

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