le Picon

(cliquez sur les photos pour agrandir)

 

Parce qu'il avait contracté la malaria en 1837, Gaétan PICON, soldat de l'armée d'Afrique et féru de botanique, avait eu l'idée d'utiliser des écorces d'orange, de gentiane et de quinquina pour distiller une "potion magique" qui, de fait, le rétablit.

Démobilisé, il se fixe à Philippeville et constate que, dillué avec trois volumes d'eau, son remède constitue une boisson stimulante, désaltérante et apéritive. L'Amer algérien, qui sera rebaptisé Amer Picon, vient de naître.

Le succès du breuvage est tel que, après Philippeville, une deuxième puis une troisième distillerie voient le jour à Alger avant que le produit ne s'implante, dès la fin du XIXe siècle, en France métropolitaine, en Espagne, au Luxembourg et en Belgique.

En algérie et seulement là-bas, la société Picon innove en lançant plusieurs boissons dérivées, dont le très célèbre Pikina présentée comme "l'apréritif de France".

 

A savoir : Il se vend encore aujourd'hui près de trois millions de litres de Picon par an et, si la tradition veut qu'on l'associe à la bière, il se marie aussi en long drink au vin blanc, au champagne et même au lait.

 

RETOUR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Classement de sites - Inscrivez le vôtre!