Avec mes amis d’enfance Nicole, Narcisse MARIN et Laurent MARCH.
Laurent (celui que je parle chaque fois que je raconte une bêtise que je faisais....c'était avec lui.... c'était plus que mon frère!)
Je lui avais dit sans trop grand espoir que si il pouvait venir a NIME…. Il m'avait répondu «yves a 90¨%.je vais....›› alors j'espérais mais sans trop...Avant je venais d’avoir Dominique GONZALES au telph. un autre vrai ami de mon enfance retrouvé grâce à Nanie PEREZ Mais il ne pourra être là !..Les obligations de la vie…….. A peine j'arrive au camping Laurent me téléphone « demain je serais au monument au mort du sanctuaire à 8h 30 le matin... c'est pas possible on va pas rester sans se voir 43 ans (ça fait déjà 42 qu'on c'est pas vu et c’est l'année passée que je l'ai repéré en france).››
Moi je dis ok.... mais je tremble d’émotion.
Marie GIL et Bernard partent du camping d ’AIMARGUES à 6h du mat pour préparer leur stand. Alors je vais avec eux...
Et je guette devant le sanctuaire en me rappelant. Nos chapardages à l’épicerie ALEZRA nos moments passés à écouter le papa de Gégé GRASSIES (G.I.G de 14-18) nos cabanes dans les arbres ou on faisait un véritable orchestre avec des bidons et des roseaux creux. Nos surprises parties avec nos premières « novias » ( fiancées )…….Perdu dans mes rêves, c’est sûrement pour ça que je le loupe à son entrée !, 8h, 8h30, 9 heure rien. Puis le portable sonne «Yves ou t’ié ? je suis devant le monument tié pas là?››
Purée
il est passé devant moi je l'ai pas reconnu ... aie ! aie ! aie ! Je cours
et j'arrive devant lui ... on peut pas se retenir..... Sa femme 
s'écarte discrètement
... et
nous deux "como dos tontos au milieu de 1000 personnes à laisser nos
larmes couler ... rohais tché ! on dirait d’un coup qu’on retrouve la colle qui nous
manquait pour recoller notre enfance…. qu'est-ce qu'on peut rester silencieux avant
de plus pouvoir s'arrêter de parler. On marche, on parle on marche. On tombe
sur françou le droguiste des HLM.et Paul robert et
Mypôle. et Gégé
et les Darmon. et d'ôts......Françou y me dit «j'espère
que t'y étais client chez moi?›› Alors moi je réponds «oui! Ça tombe bien
pasque en 1962 j'avais acheté un pot de peinture complètement sec et je
voudrais me le faire rembourser! Alors je l'ai rapporté!››.sur ce..., je
fais semblant de chercher au fond de mon sac a dos...risas!! ( rires !! )
Pendant ce temps Laurent parle à Gégé de son papa, P.Robert me remet une photo
il me dit tu diras que francou et moi on trouve qu'elle a gardée sa jolie frimousse mais aussi son malaletché de caractère alors je joins la photo plus bas voir si elle se reconnaît, je dis pas qui c'est du patio
Puis je pars toujours avec mon copain laurent et sa symphatique épouse Simone..
Au stand à marie gil ....un individu m'accoste ...il me dit « tu me reconnais pas.›› silence !!!...il se présente : « MARIN Narcisse››...........« PUTAIIINNN!!!!! ›› (Excusez moi!)...C'est toute la bande du batiment A2 ma parole qu'on va se rencontrer......
Photo 1961 : debout de la gauche vers la droite Narcisse
MARIN , Dédé GOMEZ, Dominique GONZALES , Henri MARTINEZ
A genoux : Michel MARTINEZ, Laurent MARCH, Yves PASTOR, couché J.marc PASTOR
Du coton mes jambes, Parkinson mes mains ... ! ! Du brouillard mes yeux ... on se tombe dans les bras ... c’était nôt petit dernier de la bande le blondinet avec un sourire merveilleux. y otra vez che!!
Après c'est le tour de Laurent, moi je dis à Narcisse «et lui tu le reconnais??›› ... « bien sur !! qui me crie...›› en lui prenant la tête à deux mains
Maintenant je comprends pourquoi les accolades ça dure si longtemps... c'est qu'on est tellement bourricot... que on veut pas que l'autre y voit que on pleure tout les deux.
La joie nous transforme tous les trois Narcisse nous amène prés de la chapelle plus bas. Toute sa famille est là ! Sa maman, des cousins, son épouse, son beau frère…Mais où est sa sœur Nicole ?
Je demande à sa maman après les embrassades «ay ! Yves ! Comme une folle elle est en train de te chercher, à faire les cent pas au milieu de tout ce monde››
Puis je me retourne et je la vois en face de moi un large sourire sur ces lèvres éclaire son visage, ses yeux pétillent de joie, On se tombe dans les bras. Laurent de suite après... On s’assied un instant près de la maman, Laurent en profite pour lui rappeler quelques souvenirs, là ! J’ai eu peur que la maman se renverse dans son siège tellement elle a rigolé… C’est comme ça qu’on étaient là-bas. Pas d’age pour rire.
On boit l’anisette à la buvette … L’épouse si gentille à Narcisse nous fais quelques photos….
Je suis vraiment content de vivre ces moments là
Toute l’histoire, toutes les fausses informations, toutes les calomnies, toute les distances n’ont pu détruire notre identité.
Sachons la préserver jusqu’au bout
…………….« y que se mueren los feos »………………………….
Buèno. J'arrête, ya tellement de choses encore à raconter !!! ça c'est juste rien qu'un moment...
