Les retrouvailles 2006 à Aimargues
par Aline & Christian MÜNCH ...

LE  BEAU  WEEK-END DE L’ASCENSION 2006 A AIMARGUES

Longtemps Christian et moi on a cru que notre emploi du temps ne nous permettrait pas de participer au Rendez-vous. Ensuite on a réussi à libérer la journée de Vendredi pour faire une « simple visite » à nos amis. Mais arrivés à Aimargues  nous sommes tombés dans le guet-apens de l’amitié et nous avons passé trois jours vraiment très très agréables.
Un coup de fil à Nanie le Jeudi soir pour confirmer notre venue et déjà dans l’écouteur, l’écho des rires et de la joie ambiante. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous voilà hébergés  chez les SEILHES pour la nuit suivante.
Ce vendredi 26 Mai restera pour moi une date importante, car j’ai retrouvé Madeleine, mon amie Madeleine, la première à qui j’ai pensé quand Christian à commencé ses recherches sur internet . Je savais qu’elle serait là, je m’étais bien préparée à la revoir et je pensais qu’après deux « retrouvailles » à Aimargues et Mornas, le moment de la rencontre serait comment dire…plus calme,  l’émotion plus …canalisée.
Qué va canalisée !…c’était encore plus intense que les fois précédentes. Elle avance dans l’allée, je ne la reconnais pas tout de suite, je m’attendais à des frisettes ... elle a les cheveux attachés, on avance l’une vers l’autre lentement encore quelques secondes pour anéantir 44 ans de séparation, nos regards se croisent, un sourire, pas un mot. Nous voilà embrassées,.en larmes, et ce mot qui tape dans ma poitrine…ENFIN  enfin.
Il nous faudra de longues minutes pour nous reprendre, pour évacuer cette première vague d’émotion. Nous nous reverrons après midi.
On prend le temps de s’installer, de dire bonjour à ceux qui sont là depuis deux jours  et qu’on a à peine entrevus et de prendre le premier repas chacun chez soi car beaucoup ont profité du soleil pour aller à la mer ou pour balader….
En début d’après midi, Christian. va faire la causette avec les uns et les autres, j’en profite pour aller retrouver Madeleine. Elle s’est allongée un peu me dit Jeannine  sa sœur .qui  joue au  rubiscub  je crois) Avec son amie Josette Fripier du A13  dont je fais la connaissance et  on  blague un peu de tout , de la joie qu’elles ont eu à se retrouver elles aussi.. Je suis désolée d’avoir interrompu leur jeu,.mais on a plaisir à évoquer quelques souvenirs …  tu parles, elle a roupillé pendant demi-heure et encore il a fallu la réveiller (en douceur) ...
Et nous voilà parties toutes les deux, bras-dessus bras-dessous à l’autre bout du camping, pour savourer enfin ce moment magique. En dehors du temps,  Je vous dit pas le Niagara…à peine on prononçait un mot çà repartait de plus belle, et en même  temps on riait  comme les deux gamines  qui jouaient dans l’escalier il y a  si longtemps. Quel bonheur !quelle émotion c’est puissant comme un bouchon de champagne qui saute quand on a bien secoué la bouteille me dit Madeleine  entre deux soupirs….et on s’embrasse encore et encore…
Christian vient voir ce que je deviens,  on revient vers le groupe ensuite direction  la piscine (Jocelyne m’a gentiment prêté un maillot). Et on papote entre « starlettes » et on rit devant les photographes :Christian et Yves le Marin  que nous n’avons vu que quelques instants.
Il y a eu des moments forts , les poèmes  de Josette et de Madeleine, Les photos reportage du voyage à Oran que nous avons vues chez Marie-France, des moments de détente comme l’escapade à Sommières, des apéritifs joyeux et bruyants comme d’habitude des parlottes à n’en plus finir :sérieuses et profondes avec Simone la compagne de JB Dura qui découvrait notre histoire, ou légères et moqueuses avec « les vieux amis » pour nous deux ans déjà .que nous avons eu tant de plaisir à retrouver les Schweitzer, les Perez les Gil, Les Lacourt, les Seilhes les Aquistapace  les Schmitt, les François  ….. j’espère n’oublier personne.
Les absents n’étaient pas loin, nous les avons souvent évoqués.
Voilà ce fut vraiment un beau week-end. Un petit regret malgré tout, le temps a passé trop vite, si vite qu’au moment de partir  Nanie et moi  étions désolées de constater qu’on n’avait eu que très peu de temps pour se « retrouver ». Avec tout ce qu’on avait à se dire !…
Mais ce n’est que partie remise. On se rattrapera Bientôt.

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