"Ca y est ! La pression monte : Francis Sempere se
décide à quitter Arles, pour venir voir ses "vieux" amis de Perols. Robert
s'agite en cuisine, s'angoisse, s'inquiète.
Marie Paule s'occupe de la
décoration de la table, et surtout de calmer le cuisinier qui vient en plus de
s'entailler profondément le doigt !!!! Nanie ! on aurait besoin de toi !!!! Et
tout à coup, le portail s'ouvre et nous voyons s'avancer un grand gaillard, qui
ressemble à s'y méprendre, cicatrices en moins, à son père (même stature, mêmes
cheveux, mêmes yeux profond ... Ouf ... ce n'est pas un étranger). On est en
famille.
Le bouchon de champagne saute joyeusement pour fêter ça. Aucun moment
de gêne, la famille s'est recomposée. Les souvenirs affluent : Robert, notre
mémoire vivante rappelle des évènements tragiques ou comiques, Francis a les
yeux qui se mouillent régulièrement. Sophie, sa compagne, adorable, l'aide dans
ces moments d'émotion intense. "Il est si sensible" dit elle ! "Quel merveilleux
moment vous vivez !" N'y aurait il pas une pointe d'envie chez ces gens qui
n'ont certes pas connu la douleur de l'arrachement, mais qui non plus, ne
connaîtront jamais ce bonheur de retrouver son enfance dans les yeux d'un frère
de désespoir. Bon je ne suis pas drôle. C'est l'émotion ! Mais purée, si vous
saviez comme on a rigolé hier !!!!!!! et bien mangé, bien bu !!! Merci Merci
petit Jésus !!!